Cynder's Lair
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La Trahison a laissé un profonde entaille... et elle ne cicatrisera pas avec le temps.
 
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 Le debut d'une oeuvre

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Lunara/Equinoxia




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État du Dragon
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MessageSujet: Le debut d'une oeuvre   Le debut d'une oeuvre Icon_minitimeVen 1 Oct - 22:25

Chapitre 1 : Pour l’amour d’un père

Dans une cour du palais, le chant du paon aux couleurs exotiques raisonna doucement et se propagea en s'amplifiant progressivement sous les voûtes du cloître. Pour la plupart des personnes vivant dans le palais, ce genre de chant était apaisant, apportant un calme et une sérénité forte appréciable après une journée dans la cité de Svaltiria. Généralement, le chant de l'oiseau exotique correspondait à la relève de la garde. Cette dernière n’était pas vraiment nécessaire en temps normal car la situation de Svaltir, l’île continent contenant le royaume du même nom, n’en avait guère besoin, mis à part pour prévenir de quelques vols ou pour repousser un monstre féroce. Leurs membres étaient choisis parmi les plus puissant magiciens et il ne valait mieux ne surtout pas provoquer une situation qui risquerait de les obliger à en faire usage. Outre la caserne insérée dans l’architecture exquise du palais, déambulait une petite armée de serviteur, qu’ils soient cuisiniers, restaurateurs d’intérieur ,jardiniers ou encore soigneurs des animaux de compagnie comme les petits singes, de gros chats et une importante collections d'insectes de tout horizon. Toute cette partie du personnel était également logée au palais et jouissait d’un confort appréciable.
Ainsi ce matin la, un précepteur particulièrement pressé et essoufflé a cause de son âge s’arrêta dans une glissade devant une porte richement ouvragée. Courir dans ces couloirs valaient assez souvent une jolie chute car les grandes dalles de marbre lisses étaient régulièrement polies et lustrées afin de les rendre aussi immaculées qu’un miroir. Prenant légèrement le temps de reprendre son souffle, il toqua à la porte en poursuivant d’une voix rauque :
- Prince Dinendal, prince Dinendal ouvrez c’est important.
Aucune réponse mais l’ancien ne s’en étonna pas. Il connaissait le prince comme si il était son fils puisqu'il avait été de la naissance jusqu'à maintenant son précepteur et devinait sans trop de peine qu’il dormait encore. Rien de surprenant a cela, on connaissait surtout le prince Dinendal pour ses goûts de noceur et on lui reconnaissait volontiers une expérience conséquente pour faire la fête et de pouvoir en enchaîner plusieurs d’affiler avant de rentrer tard dans la nuit, fatiguer jusqu'à l’os. Le précepteur sorti en soupirant un passe partout d’une sacoche attachée a sa taille, privilège unique dans l’histoire de la dynastie et accordé pour une raison bien précise. Non pas pour le fait qu'il puisse ouvrir n'importe laquelle des portes du palais mais plutôt a cause de la possibilité d'ouvrir celles réservées a la famille royale. La clef tourna sans mal dans la serrure, ouvrant la porte avec un bruit discret. Une fois la porte refermée, son intuition se trouva fondée. Dinendal gisait sur son lit en bois précieux, allongé sur le dos, dans une position d'extase dont il ne pensait pas qu'il serait découvert ainsi et ronflant légèrement. Le reste de la chambre, quand elle n’était pas tapisser d’une sorte de moquette rase d’une jolie teinte vermeille, semblait occupée par des bibliothèques entière de livre sur l’art, la menuiserie,la zoologie du monde et la magie ainsi que de tables de travail, chargées d'outils de calligraphie, d'alchimie et de menuiserie où il pouvait à loisir sculpter, dessiner et écrire. Cette occupation de la pièce révélait la deuxième mentalité du prince, que peu connaissaient et que ces derniers comparaient à un labyrinthe alambiqué de raisonnements complexes mais néanmoins logique…quand son précepteur attitré traduisait en des termes plus simple. Cette capacité inouïe à cerner des problèmes coriaces et à trouver des solutions toutes aussi pointues, un esprit et une intelligence souvent qualifiés de tempête séduisaient son entourage tout autant qu’elle nourrissait l’ego de son propriétaire. Il fallait préciser, en effet, deux défauts qu’on pouvait reprocher au prince : son ego et son orgueil. Fort heureusement, ces défauts n'apparaissaient qu’en pics, le reste du temps, il était pétri de vertus comme lui avait appris le vieux précepteur, qui en avait vu des vertes et des pas murs avec le jeune prince.
Ce dernier finit par se réveiller sous l’insistance du maître, le regard quelque peu hagard et endormit.
- Cela vous ferait rire si je vous disais que j’aurais bien dormi encore plusieurs heures, maître Galvin ?
- Je pense surtout que cela ne m’aurait pas étonné, par ailleurs, j'ai pris l'initiative de vous donner une demi douzaine d’invitations…
- Est-ce donc pour me porter le courrier que vous êtes venu me réveiller ? Cela aurait pût attendre vous savez, je les aurais trouvés devant ma porte. De toute façon pour cette fois je n’irai pas…je suis trop fatigué en ce moment pour cela.
- Fort aise que cette nouvelle prince Dinendal car en aucune manières, vous n'en n'auriez fait parti.
- Pardon ?
Le jeune prince fut complètement réveillé par cette affirmation et s’empressa de se mettre dans une position plus convenable face a son maître.
- Je préciserais même que vous partez en mission dès demain matin. Il est donc important qu’aujourd’hui, vous vous prépareriez, vous, vos affaires ainsi que quelques détails de ta mission surtout que…
- Holà doucement – coupa Dinendal – puis-je au moins savoir quel genre de mission requiert ma présence ? Je n’ai pas peur de me lancer à l’aventure, je n’y rechigne pas mais il faut que je sache un minimum de chose sur cette mission non ?
Justement, il vous en diras plus tantôt quand vous serez auprès de lui. Je sais que vous ne le portez pas dans votre cœur mais écoutez le tout de même. Sur ce, mangez un peu, faites vous une toilette rapide et allez à sa rencontre à la salle royale. Il vous attend et vous narrera tout de votre mission une fois que tu l’auras rejoins.
Le dénommé Galvin sortit de la chambre sans ajouter un mot de plus, laissant le jeune prince seul pour se préparer. Dinendal s’étira de tout son long avant de s’examiner.
Ce qui frappait au premier abord en voyant le jeune prince, c’était sa couleur. Il arborait en effet un magnifique cuir bleu mat principalement mais toutes les nuances de bleu étaient représentées, sur les zones les plus claires, on y distinguais des taches de rose marbre dont les limites n’étaient pas nette, pas clairement visible par rapport a la dominance de bleu. Pour le reste, Dinendal représentait le modèle type du jeune dragon à la noble ascendance. Une tête aux contours doux et proportionnés, une corne miniature en guise de bouc au menton, des naseaux fin, un museau de taille moyenne, des yeux d’un bleu profond et à l’air mystérieux en permanence, des oreilles aux membranes pliables se terminant en de court filaments bleu sombres, de longues cornes spiralées entre elles comme deux serpents enroulés autour d'une même proie terminaient la tête d’une délicate teinte bleue turquoise. Son cou d’une taille moyenne produisait une courbe en s plutôt élégante et reliait la tête à un corps athlétique mais sans muscle apparent, juste ce qu’il fallait pour ne ressembler ni à un guerrier surdimensionné, ni à un scribe chétif. Aucune écaille, juste du cuir mais cela ne représentait pas une tare car apparemment, toute la lignée disposait de cette étrange singularité. Sa queue se terminait par une étrange pointe osseuse double enroulée sur elle-même, à la manière des cornes de licornes peuplant l’île.
Le jeune prince se disait qu’une toilette légère lui ferait nullement du mal et puis, il n’était pas tellement pressé d’aller voir ce fameux commanditaire, même si la curiosité le gagnait peu à peu. Sortant de sa chambre et la laissant ouverte pour qu’une armée de serviteurs puisse en son absence, la maintiennent propre. Il déambula alors dans les couloirs de bois fin, enchantés pour ne jamais s’enflammer. La salle d abulition réservée a la famille royale était au premier sous sol et c’était la seule a ne pas être en bois. A vrai dire, on ne pouvait pas vraiment parler d’une salle véritable mais plutôt d’un aménagement autour d’une rivière et d’une source naturellement chaude et d'un grand débit. La roche polie était taillée, le bord de la rivière avait été modifié pour ne pas que l'on puisse glisser sur la roche humide et le bassin de la source chaude tel un escalier pour pouvoir en sortir facilement. Dinendal s’y trouvait seul mais c’était logique, a part lui et le roi personne ne venait ici sauf en cas d’urgence. Il se glissa avec lenteur dans la source chaude en poussant un grognement de plaisir. Se délasser ici après une nuit festive lui offrait le coup de fouet dont il avait besoin pour être énergique durant la journée. Il avait cependant l’impression que ça allait être la dernière fois avant une longue période et que sa mission allait lui prendre bien plus de temps qu’il ne l’imaginait. Après s’être délasser pendant une dizaine de minutes, il entama réellement sa toilette…qui ne dura qu’une autre poignée de minutes à peine, n’ayant pas la tache fastidieuse de faire écaille par écaille. Se connaissant -pensa t’il- il n’en aurait pas eu la patience. Il quitta presqu’à regret la salle de bains après s’être séché durant quelques minutes puis décida d’aller manger un petit quelque chose. Le garde manger et la cuisine n’étaient pas dur a trouver même pour quelqu’un n’ayant jamais mis les pattes au palais. Le chemin se devinait à l’odeur qui s’en échappait en continue grâce à la maîtresse cuisinière, l’inventive Kilia Zerenie la Blanche. Cette dernière était celle que le jeune prince aimait le plus en dehors de maître Galvin. Il trouvait avec elle la douceur maternelle dont il avait été privé étant jeune et ce lien était réciproque, la grande dragonne blanche, en oubliant les titres, n’hésitait jamais a prendre Dinendal sous son aile, à le consoler dans les moments de tristesse, de malaise et à l’aider lors d'une tâche difficile. La seule chose qu’elle ne voulait absolument pas venant du jeune prince, c’était qu’il l’appelle Maman . Elle considérait que ce rôle n’avait qu’une unique actrice et que nul ne pouvait remplacer cet acteur.
- Pas touche, ce n’est pas encore prêt. Lança t'elle soudainement
Sans se retourner, elle savait que le jeune dragon bleu s’était approché d’un plat de blanc de cygne, posé sur une table immense.
- Tu oserais me laisser partir à l’aventure sans me laisser savourer un autre de tes merveilleux plats ? Se défendit t'il
- Non mais tu auras au moins la patience d’attendre que le plat soit terminé, si tu n'y vois pas d'inconvénient.
Elle se tourna vers lui et son doux regard argenté observa tendrement Dinendal comme une mère l’aurait fait envers son petit.
- Tu pars donc à l’aventure c’est cela ? J’aurais préféré qu’il attende quelques années de plus, pour que tes talents s’affinent mais je sais que la situation actuelle ne le permet pas et met en danger tout le continent de Svaltiria. Poursuivit t'elle
Tout en parlant, elle lui donna une grande assiettée de viande joliment décorée de fruits et au fumet de cannelle.
- Jarrets de tigre flambés à la cannelle et ses fruits exotiques. Précisa t’elle devant le regard interrogateur de Dinendal.
- C’est en effet préoccupant. Dit t’il tout en engloutissant un premier jarret. Je commence a comprendre pourquoi il veut me confier cette mission…il veut me tester pour voir…
- Allons allons - le coupa t’elle – pourquoi ne fait tu pas l’effort de l’appeler…
- En a-t-il fait des efforts envers moi ? Il n’a rien fait dans son rôle qu’il aurait dû avoir envers moi, jamais il ne vient me voir, jamais il ne se soucis de moi, de mon éducation, de ma santé, toutes ces taches qu’il aurait dû assurer, il les a délégués à d’autre et a mon sens, grand bien lui en fasse car je m'en accommode fort bien.
Le sujet sensible était abordé et cela le mettait au mieux dans un caractère cynique, au pire dans un état de colère comme maintenant. Quelque chose changea par rapport à d’habitude. Kilia Zerenie le gifla avec force ce qui laissa le jeune prince choqué et se demandant ce qui s’était passé. La cuisinière reprit d’une voix courroucée due à l’agacement.
- Dans ce cas estime toi honoré qu’il te confie à toi cette mission…tu dois la réussir impérativement…le roi…ton père…est mourant.
Le terme mourant résonna un petit moment comme un écho dans l’esprit de Dinendal, le sortant du choc de la gifle pour le mettre devant une réalité tout aussi choquante. Il n’aimait pas son père mais il savait qu’au fond de lui sa perte lui ferait énormément de mal. Il prit le temps de manger un autre jarret avant de demander.
- Depuis quand le sais-tu ? J’ai remarqué deux fois ce mois ci une agitation anormal au palais mais à chaque fois que je demandais des renseignements, on me répondait que quelqu’un avait fait un malaise.
- Je le sais depuis le dernier malaise qui en était bien un tout comme l’autre…et tout comme l’autre, il s’agissait de ton père. La deuxième fois, on m’a demandé un plat léger que je devais lui apporter dans sa chambre et c’est la qu’il m'a expliqué ce qui se passait. Il t'en parlera avec plus de détails quand tu le verras après ton repas.
Le jeune prince n’avait plus très faim après ce début de révélation mais par gourmandise, il dévora encore deux jarrets de tigre. Quand il en termina, la dragonne blanche récupéra le plat en marmonnant quelques idées de recettes qu’elle pourrait faire avec les restes. Ses pensées furent interrompues quand Dinendal l’étreignit contre lui avec tendresse, celle d’un fils quémandant un câlin à sa mère avant de devoir quitter le cocon familial et de se lancer à l’aventure seul. Kilia la Blanche déposa alors une aile maternelle sur le dos du jeune dragon bleu, fermant les yeux et ronronnant doucement. Une larme unique coula de sa joue et tomba sur le cuir azuré du jeune mâle. Prenant une petite fiole vide avec sa queue, elle récupéra la larme et en fit tomber de nombreuses autres, assez pour que la fiole soit pleine. Quand elle eut scellé le récipient magiquement avec un bouchon de cristal, elle précisa.
- Seul toi peut l’ouvrir Dinendal et sache que si on te la volait et que le bouchon est brisé par les voleurs, mes larmes disparaîtront, évaporées. Bois les pour te sentir mieux quand ta vie sera menacée…maintenant va.
Il s’en alla, sans regarder en arrière, car il savait qu’il n’arriverait pas à partir sinon. Juste au moment où il referma la porte, il lui sembla que la grande dragonne blanche lui lança un encouragement en le qualifiant de « mon fils ». Il mit cette interprétation sur le compte de l’émotion et se dirigea sans hâte vers la salle du trône, où son père, le roi, l’attendait.
Elle se situait au bout du couloir et débutait par une série de trois arcades richement sculptées, aboutissant à une porte immense à double battants en bois massif et pierre précieuse, une véritable œuvre d’art de joaillerie et de menuiserie. Les fresques l’ornant racontaient l’histoire de Svaltiria, depuis le mythe de la création jusqu'à la fin de la construction de Svaltir. Pour toute sécurité, la serrure se manœuvrait grâce à des pendentifs en adamantite, cinq en occurrence, qu’il fallait tourner simultanément pour verrouiller et déverrouiller la porte. Dinendal poussa la porte qui s’ouvrit sans peine dans un chuintement discret et entra. Une voix semblable a la sienne mais plus sourde l’accueillit en ces termes.
- Lorsque les liens du sang rejoignent les liens du destin, l’âme et l’esprit des jeunes s’ouvrent a leurs aînés et à leur géniteurs pour recevoir l’enseignement.
Une copie presque conforme de Dinendal se tenait devant un bassin remplit d’une substance argentée qui ondulait doucement. Une demi taille de plus que son fils, le roi Rotaxynenkio Jerguera Nascal dit Rotaxyn arborait lui aussi un cuir bleuté sans écaille mais ses cornes à lui n’étaient pas spiralées entre elles et sa queue n’était qu’une pointe généreusement garni d'épines. Ses yeux n’étaient pas semblable à ceux du prince, ils étaient d’un jaune doré intense et pétillaient légèrement.
- Si il est vrai que l’esprit des jeunes doivent s’ouvrir a ceux de leur ainés et de leur géniteurs pour recevoir l’enseignement, il faudrait pour cela que ces même ainés et géniteurs le fasse par eux même sans ignorer le fruit de leur passion.
Sans être agressif ni accusateur, le jeune prince s’était efforcé de répondre de telle manière à ce que cela ne soit point blessant. Le dragon roi soupira et d’une patte, fit un geste large au dessus du bassin.
- Les sages font aussi des erreurs…et moi meme qui ne suis point encore très ancien, j’en fais également. La première fut de te haïr…la deuxième fut de ne pas te reconnaître comme mon fils…et la troisième fut de t’avoir ignorée. J’ai ouï dire que mon évocation et les tentatives pour que tu m’acceptes comme père n’ont pas été fructueuse jusqu'à présent. Pour être franc je ne veux pas que tu me pardonnes…même si je suis mourant…car la mort ne saurait pas effacer mes torts d’un claquement de griffe. Pour le moment…essayes simplement de m’appeler Père.
- Je vais essayer père…mais je ne vous garantie rien.
- Bien sur ce passons maintenant au sujet qui nous préoccupe…un peu plus moi que toi qui n’aurait rien su ni fait si je n’avais pas insister pour qu’on te confie cette mission. Il y a un mois, tu t’en souviens surement car c’était la fête célébrant la création de notre continent, pendant le discours que je prononçait et le bilan de l'année précédente, je me suis évanoui aussi soudainement qu’un éclair zèbre le ciel. Le bouclier magique émit par mon corps s’est interrompu pendant une bonne minute, rendant tout le continent visible et matériel pour un être extérieur. Comme tu le sais, la puissance de ce bouclier est variable suivant ma force et ma santé. Plus mon état décline et moins le bouclier est puissant, protégeant moindrement au fil de ma santée declinante. Tu me diras surement qu’une perte de connaissance peut arriver à tout le monde. Cette fois ci cependant, il s’agissait d’un mal plus inquiétant…car quand je me suis relevé mon cuir suintait légèrement de sang. Je suis malade Dinendal et mes jours me sont comptés. Des le lendemain de la fête, avec les sages dont les conseils et avis me sont précieux, nous avons cherché dans les livres de notre bibliothèque la de réponses à nos question. Ils nous a fallu un mois entier pour trouver le mal qui menaçait ma vie et qui la menace toujours. Il s’agit d’une maladie très rare nommer Garek'Ilthan et qui se nourrit de l’énergie vitale de l’être qu’elle contamine. Pour un dragon comme moi, elle en aura fini en six mois très exactement et donc à ce jour, il m’en reste cinq. Fort heureusement, la maladie n’est pas contagieuse que ce soit par contact, voix aérienne ou héréditaire. Il existe un remède a cette maladie, une potion aux ingrédients puissants mais rares et c’est la où tu interviens mon fils. Certains ingrédients sont disponible sur notre continent mais la plus grande partie…
- …se trouvent sur le continent des Hommes et tu comptes sur mes impressionnantes dispositions de métamorphoses pour aller les récupérer sans qu’une armée de sages humains ne veuillent m’examiner sous toutes les coutures et me forcent à tout raconter sur l'endroit dont je suis originaire, continua le jeune prince.
- Maitre Galvin n’avait pas menti en disant que ton esprit était aussi vif que celui de ta mère. Maintenant tu sais a peu prés tout de ta mission, récupérer les ingrédients et sauver la vie d’un père indigne. J’irai avec toi t’aider a te préparer. Avant cela, j’ai quelque chose a te montrer grâce a ce magnifique instrument magique.
Progressivement une scène naquit des limbes du bassin argenté. Une scène mouvante se dessina alors, dans une maison humaine, une famille riche apparemment.
- Je me suis aussi dit, quand je n’esquintais pas mes yeux sur des manuels poussiéreux, que l’on devrait peut être renouer les liens avec les hommes. Je les ai donc observés et j’ai été un peu déçu de voir qu’ils n’avaient pas guérit de leurs vices. J’ai cependant noté que le vice n’était pas présent chez tout le monde bien que ce soit rare. Une jeune humaine en particulier a éveillé mon attention et ma curiosité.
D’un geste lent, il souffla doucement sur la surface du liquide gris métal qui ondula tel un rideau que l’on écarte. On y voyait désormais se dessiner une jeune femme possédant un certain charme.
- Elle est agréable au regard pour une humaine - remarqua Dinendal.
- Je trouve aussi mais elle a bien des talents cachés. Si tu l'observes mieux, tu décèleras comme moi qu’elle dispose d’un potentiel enfoui que ses congénères ne détectent pas. Pire encore, ils ont mis sa vie en danger en la convaincant d’être démoniste.
- En effet…
Le jeune prince venait de comprendre ce que son père voulait dire par potentiel enfoui. Ce qu'il venait de voir le laissait complètement ébahi.
- Maintenant que tu sais à quoi t’attendre, je compte sur toi pour, en plus de me sauver la peau, l'escorter jusqu'à chez nous où sa place aurait dut être depuis une éternité.
- Tu es en train de m’annoncer que je vais devoir m’encombrer d’elle?
- Bien sur pardi. Sinon qui va te guider chez les hommes, hein ? Qui les connait le mieux entre elle et toi?
- Tu mets donc ta vie entre mes griffes et celle de cette humaine?
- Ne l’insulte pas d’humaine je te prie, ce que tu as vu m’a paru aussi farfelu mais tous ceux à qui j’ai demandé de constater ont eu la même réaction. Pendant votre voyage je veux que tu éveilles en elle ce potentiel et que tu mettes à jour la vérité. Par ailleurs, je serais constamment en contact avec elle grâce à un cadeau que tu devras lui faire. Tu devras faire comme si tu ne savais rien de ma relation avec elle, tu devras jouer la comédie car elle ne croira pas à l'entière vérité de tes propos. Ne lui offre pas directement le cadeau, dépose le à un endroit où elle seule pourra le trouver. Elle ne doit en aucun cas faire le lien entre toi et moi. Comprends-tu?
- Je l’entends bien, même si j'aurais préféré faire sans elle.
- Bien. Allons te faire équiper pour cette folle aventure dont je ne doute pas que tu me feras un récit détaillé quand j'aurai bu l’antidote. Une dernière chose avant que tu ne partes et qui pourrait facilité ta rencontre avec elle. La plus grande compétition de magie va avoir lieux dans deux jours sur le continent humain, tache de t’y inscrire et de nouer le lien à ce moment là.
- Je tacherais d’y penser…Est-ce que maitre Galvin pourrait nous accompagner aujourd’hui? J'aimerai profiter de quelques un de ses conseils en matière de pédagogie.
Le roi dragon ria et acquiesça du chef. Bien malgré lui, son fils le suivit hors du palais et dans son rire. Pour la première fois, ils vivaient quelque chose ensemble, une émotion commune comme un lien qui se tisse.
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Viel

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MessageSujet: Re: Le debut d'une oeuvre   Le debut d'une oeuvre Icon_minitimeLun 4 Oct - 20:37

Pas mal j'aime bien^^'
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